Lors d’une réunion d’évaluation des capacités des entreprises de la filière huile de palme qui a récemment eu lieu, les acteurs de la filière ont fait le point sur les normes «désormais impératives pour la filière», rapporte le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune en kiosque ce 18 juin 2020.
D’après le journal, après les débats sur la qualité de l’huile, c’est désormais celui du contenant qui préoccupe.
Ainsi, «il est primordial d’opter pour la traçabilité les bouteilles d’huiles végétales raffinées, dans le respect technique des normes techniques. Pour ce faire, les membres du comité de régulation de la filière huile de palme proposent la levée de la tolérance administrative», peut-on lire.
Ils ont aussi débattu des procédures d’importation. Pour les acteurs, «le comité doit délivrer au préalable une attestation de validité d’autorisation d’importation. La commercialisation du produit a également été évoquée. La situation n’est pas reluisante, puisque les opérateurs continuent de subir les affres de la crise sanitaire actuelle, provoquant ainsi une mévente sans précédent des produits», lit-on.
Pendant cette réunion, les mesures ont été prises afin que la matière première soit de nouveau disponible dès le début du second trimestre.
Le grammage du savon et son prix ont aussi été des points importants de cette discussion. «Il a été décidé un meilleur marquage des morceaux de savon. En effet, un constat établi par les acteurs révèle que les consommateurs se perdent un peu sur le plan visuel des morceaux de 300, 340 et 400 g. Il n’y a presque pas de différence», affirme notre confrère.
Le quotidien dit que les chefs d’entreprises ont fait part de leur problème de certificat de conformité. Ils évoquent des difficultés à entrer en possession de ce document.
Wilfried ONDOA